Faouzia Zouari, Valentine d'Arabie: la nièce oubliée de Lamartine

Mots-clés

Arabie
Lamartine

Catégories

Comment citer

Faouzia Zouari, Valentine d’Arabie: la nièce oubliée de Lamartine: Recensions. (2024). Revue De l’Institut Des Belles Lettres Arabes, 85(230), 150-155. https://ibla.tn/index.php/ibla/article/view/63

Résumé

Décidément, le souvenir du personnage de Valentine de Saint-Point poursuit Fawzia Zouari. Ou plutôt, faudrait-il dire, à l’inverse : Fawzia Zouari poursuit le souvenir de celle qui était née Anna Jeanne Valentine Marianne Vercell Desglans de Cessiat Pelletier (qui a dit que les noms arabes étaient longs ?) à Lyon en 1875 et qui mourut Rawhiya Noureddine, enterrée au Caire en 1953. L’ayant découverte en 1976, à l’Université de Tunis, grâce à la notice d’Abel Verdier parue en 1972 (« Une étrange arrière-petite-nièce de Lamartine »), elle l’a poursuivie jusqu’à Paris et jusqu’au Caire, où elle rencontra les témoins de ses derniers jours (en 1979, postface). Après avoir consacré jadis une thèse de doctorat au destin et à l’œuvre de cette femme absolument hors norme (« Valentine de Saint-Point, un itinéraire de l’Occident à l’Orient : 1875-1953 », Université de Paris III, 1983), et publié une biographie romancée, sous le même titre que le dernier recueil de poèmes de Valentine de Saint-Point, écrit dans le désert libyque (La Caravane des chimères, Paris, Olivier Orban, 1990), Fawzia Zouari publie la biographie raisonnée de son héroïne aux multiples facettes.