Abstract
Il faut saluer la réédition critique d’un récit de vie publié confidentiellement à Alexandrie en 1933 par Romolo Garbati, un homme de lettres et journaliste anarchiste sarde, poussé à fuir son pays pendant l’été 1902 à la suite d’une condamnation à une peine de dix-huit mois de prison pour diffamation. Ce témoignage est une source précieuse sur le monde des exilés politiques européens dans le nord de l’Afrique, mêlé à celui des émigrés partis fuir la misère, tenter l’aventure, ou faire fortune.