Abstract
Peu de touristes espagnols ont visité la Tunisie à l’époque coloniale et encore moins la ville de Kairouan. Quelques intellectuels cependant s’y rendirent. En se basant sur des récits de voyages et des articles de journaux, l’auteur essaie de restituer leur perception de la cité. Outre les clichés sur la religion et les sociétés musulmanes, ils ont souvent cherchés à retrouver des traits communs avec l’Espagne musulmane et ont pu émettre parfois des observations sur les problèmes de la société coloniale.