Abstract
L’examen des nouvelles lettres de saint Augustin nous a permis de mettre en exergue les champs de l’exercice de l’autorité de l’Eglise d’Afrique. L’étude est centrée en premier lieu sur la relation de l’Eglise avec la cour de Ravenne d’un côté, et avec le pouvoir papal de l’autre. En second lieu est examinée l’autorité juridictionnelle de l’Eglise, ainsi que son action sociale, notamment sa prise en charge des pauvres et sa défense des opprimés. L’article se termine en faisant le point sur les limites de cette autorité.