Abstract
Au-delà des contradictions conceptuelles qu’elle semble porter et des difficultés relatives au terrain où elle se déploie, la « justice transitionnelle » s’impose aujourd’hui dans une Egypte qui souffre cependant d’un manque de fondement constitutionnel précis et de mécanismes judiciaires adaptés. En investissant une piste de lecture terminologique, une tentative d’étude historique et une analyse de la scène politique actuelle, cette étude montre que le manque de confiance réciproque entre le peuple et ses dirigeants est le point central de la problématique.