Abstract
Cet article se propose d’étudier les parcours singuliers de deux artistes natifs d’Angoulême : Eugène Sadoux (1840-1906) et Armand Vergeaud (1876-1949), dans le contexte de la Tunisie sous protectorat français. Appartenant à deux générations successives, ils furent des acteurs de premier plan de la politique culturelle coloniale du protectorat, le premier dans l’archéologie grâce, notamment, à son rôle dans la sauvegarde du patrimoine ; le second dans la peinture, en participant à la création et au développement de l’Ecole des Beaux-Arts de Tunis.